J6 : Navarese - Urzulei

Publié le par Jacques

 

v     L’étape la plus difficile selon David. Mais la réalité dépasse parfois la fiction.

 

v     L’étape commence par une cote à 20 % (selon Laurent) sur près de 5 kms. Puis on prend à gauche pour redescendre sur la route. Ben non, mauvaise pioche, on repart donc en arrière et on prend sur la droite. Magnifique vue sur la vallée et sur la mer.

 

v     Au village suivant, on entreprend de redescendre dans la vallée. Mauvaise pioche à nouveau. Il faut remonter jusqu’au village. Une parenthèse d’une heure. On mange sur place. Laurent offre les glaces et le café.

 

v     Thierry et Jolhan décident de prendre une après-midi sabbatique et Jérome vient les chercher avec la camionnette.

 

v     Nous ne sommes plus que 5. On entreprend de chercher le fameux chemin, sans résultat. On descend par une route en construction, abandonnée jamais achevée. Vincent dont la roue arrière est toujours amputée de 2 rayons se fait une frayeur lorsque son vélo se met à vibrer. Ce n’est qu’une crevaison à l’avant. C’est reparti. On atteint le fond de la vallée et on entreprend la remontée. En trois endroits, le chemin est coupé par des torrents. Il faut descendre de 3 ou 4 mètres pour passer le lit du  torrent et remonter de l’autre coté. Vincent prend un carton jaune, car il ne veut pas porter son vélo sur l’épaule … Véro voltige dans les rochers, comme un cabri.

 

v     David étale pour la n’ième fois ce qui lui sert de carte. Eclat de rire général. Il lui faut d’abord recomposer le puzzle à partir des 5 ou 6 morceaux encore en sa possession. « Mais demain, elle sera comme neuve … ».

 

v     On remonte jusqu’à la route. Il est déjà 17h00. David crève 4 fois d’un coup. Il ne voit que les trois premières crevaisons ce qui lui vaudra de remettre cela quelques centaines de mètres plus loin. Son pneu arrière est en fait complètement pourri.

 

v     Il nous propose un itinéraire jamais testé. Cela nous parait plus que jamais aléatoire. Au moins 3 heures de galère en perspective, avec toutes les raisons de se perdre. Nous décidons de rester sur la route jusqu’au bout. Il nous abandonne pour aller vérifier son itinéraire. Nous sommes persuadés qu’on ne le reverra pas avant le lendemain matin.

 

v     Nous traversons un plateau d’altitude où nous croisons des vaches, des chèvres, un troupeau d’ânes, et des chevaux, parait-il, sauvages. Nous arrivons à Urzulei, après une longue descente que nous négocions en souplesse. Merci David.

 

v     Nous sommes accueillis dans l’auberge par Angela et Alexandra, sa fille, particulièrement surexcitées. Nous comprendrons dans la soirée qu’il s’agit de leur état normal.

 

v     Petite balade au centre ville où nous découvrons des peintures murales en noir et blanc. David arrive une heure plus tard. Nous doutons fortement qu’il soit resté à l’écart de la route de bout en bout. Peut-être, après tout.

 

v     Dîner  mémorable. Tant pour la qualité des antipastis, des pastas, du mouton grillé et du porc grillé, de la faisselle que par l’animation de ces deux dames, orchestrée par Jérome.

 

v     Un petit verre de grappa, la découverte de la Limoncella et dodo.

Publié dans VTT Sardaigne 2009

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